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Portrait d'homme #6 - Alban… Lili, Eole, Madeleine et Audrey : La capoeira au cœur d’une belle histoire de famille.

Sous ses allures de beau brun ravageur, Alban est un vrai papa poule et un mari attentif qui fait la cuisine tous les soirs.

Découverte d’une famille impliquée et passionnée de capoeira.

© Crédit photo Tristan Shu – www.tristanshu.com

Alban, c’est une passion originale qui a guidé ton chemin professionnel et personnel. Peux-tu nous faire découvrir un peu l’univers peu connu de la capoeira ?

 

Avant l’âge de 20 ans, j’ai découvert cet art martial Afro-brésilien qui réunit les techniques de combats avec l’aspect artistique des « floreis ». Les combats sont un jeu mis en scène sous la forme d’une « roda » qui crée une énergie très festive et chaleureuse rythmée par la musique typique de la capoeira. Les acrobaties sont une forme d’expression corporelle entre les capoeiristes qui créent un véritable spectacle vivifiant. Alors peu accessible en France, je suis parti au Brésil en 1998 pour suivre l’enseignement des maîtres avec l’envie de développer la discipline dans mon pays. J’y ai rencontré ma femme Audrey, déjà danseuse professionnelle et passionnée de capoeira. Nous sommes ainsi devenus, en couple, la 1ère génération de professeurs en Europe.

Nous partagions notre passion et je travaillais comme responsable qualité dans l’industrie automobile depuis 5 ans quand une grande marque de sport française m’a repéré lors d’une démo et m’a proposé un projet de mannequinat. C’est devenu mon métier à plein temps par hasard, depuis plus de dix maintenant.

 

© Crédit photo personnel – Audrey et Alban Wurm avec leurs élèves

Sportif de haut niveau et mannequin professionnel, mais aussi papa de 3 filles ! Comment as-tu réussi à concilier tes activités avec ta vie familiale ?

 

Nous étions très jeunes à la naissance de nos jumelles, Lili et Eole, on n’avait pas les moyens de payer une nounou, donc on les emmenait et on leur construisait des cabanes sur les tatamis pour les garder près de nous lors des entrainements. C’est devenu un environnement naturel pour elles, et lorsqu’elles ont commencé la capoeira vers l’âge de 6 ans, on s’est aperçu qu’elles avaient intégré la discipline par mimétisme. Lorsque Madeleine notre troisième fille est arrivée quelques années plus tard, elle trouvait très drôle de me voir rentrer à la maison en abadá (ndlr : pantalon de capoeira), elle me disait « mais c’est quoi cette tenue papa ?! ».

Ma femme partait souvent en tournée, alors je m’occupais des filles et de la maison. Je travaillais beaucoup comme modèle, je voulais donc rester en Europe pour continuer à développer ma passion et m’occuper de ma famille. La capoeira étant un sport plutôt urbain nous avions envie de le rendre accessible dans les campagnes, comme le foot peut l’être par exemple. Nous sommes alors partis vivre dans une ferme près de Lyon avec nos trois filles sous les bras, où nous y avons créé notre Académie de Capoeira, avec 70 élèves pour 2700 habitants ! C’était formidable, on enseignait ensemble, on créait des événements, on invitait des maitres brésiliens, nos filles grandissaient au milieu des chèvres et des poules, et elles incitaient leurs copines à faire de la capoeira ! On travaillait et on s’entrainait en famille, en partageant notre passion et en la transmettant autour de nous.

Nous sommes revenus à Paris quand les filles ont grandi, c’était nécessaire pour leurs études et elles avaient besoin de découvrir de nouveaux horizons et notamment avoir accès à la culture. Ma femme a fait une reconversion professionnelle, elle est aujourd’hui Principale de Collège et moi je suis toujours mannequin !

 

 

 

© Crédit photo personnel – Alban et ses filles

La capoeira, c’est l’art de lutter à l’intérieur de la danse et de danser dans la lutte.

Lili, mais quelle enfance de rêve, c’est la « Roda » en famille !
Comment tu nous décrirais ton papa en 3 mots ?


Hm… pas facile en trois mots. Je dirais drôle, bienveillant et… musclé ! (rires)

 

Alban quel regard transmets-tu à tes filles sur le métier de la photo ?


C’est un univers particulier qu’il ne faut pas idôlatrer. Au-delà des photos glamour sur papier glacé, c’est avant tout un travail basé sur l’humain où chacun est essentiel à la réussite des images. Je suis heureux de  partager cela avec mes filles et je suis évidemment trés fier quand on travaille ensemble ! C’est assez rare en fait, car elles ont plutôt  choisi d’être de l’autre côté de la caméra.

 

 

Lili, j’ai l’impression que vous êtes une famille d’artistes…

Oui c’est vrai ! Voir papa baigner dans le monde de la photo depuis notre petite enfance a développé notre sensibilité à l’image. Avec ma jumelle Eole, nous venons d’intégrer une école d’art et nous réalisons des projets de peinture, photos et vidéo en duo. On a 100000 idées à l’heure ensemble ! c’est génial. Et souvent, notre petite sœur Madeleine nous rejoint et on travaille toutes les trois ; elle est plus orientée sur le dessin et l’architecture – le côté cartésien de papa -, et nous on est plus inspirées vers l’image et la réalisation. On est très connectées et complémentaires, ça fonctionne super bien.   

Alban photographié par ses filles @eoleliliw_

Tu le photographierais comment ton papa ?

 

Très rock, les cheveux en l’air, avec des grosses bottes, un long manteau sur un pantalon loose. On a déjà fait des vidéos et des photos de lui … On est fières de papa et on a beaucoup de complicité car on a été habituées depuis toujours à faire des démos de Capoeira et des projets ensemble. On est très à l’aise pour travailler, il nous guide et il nous fait confiance.

Alban, ça me donne des idées ces photos par tes filles ! Sinon, coté style, as-tu eu des coups de cœur pendant nos shootings pour Father & Sons ?

 

Personnellement, je n’aime pas les looks trop prononcés. Je pense qu’il ne faut pas en rajouter, je préfère les détails recherchés ou un bijou masculin aux pièces trop voyantes. Je m’habille plutôt cool, mais j’adore mettre un col roulé sous un beau costume avec des boots pour casser le coté conventionnel, ou un costume en couleur comme le vert que j’ai porté pour la marque. J’avais aussi beaucoup aimé un look d’été avec un bermuda jaune et une veste en lin a fines rayures marines avec des coudières, c’était très cool à l’américaine… Pour le coup de cœur, j’ai complètement craqué sur leur trench réversible de ce printemps, beige d’un côté et imprimé pied de poule brun de l’autre, juste magnifique !

La sélection Father & Sons d’Alban

Alban et sa fille Lili, photographié par Sebastian Mittermeier pour la campagne FATHER & SONS Printemps-Eté 2021

 

 

 

Merci à vous deux pour les photos réalisées ensemble pour la nouvelle campagne.

On avait envie de montrer votre complicité père / fille, c’est un chouette souvenir de travail d’équipe !  A bientôt pour de nouveaux projets et bonjour à toute la famille !

 

à suivre sur Instagram:

Le travail créatif des filles @eoleliliw_  

Les photographies de Tristan Shu @tristanshu

 

– Interview F. Soavi pour Father & Sons

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